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Thomas Zurfluh est expert depuis 2012 et chef expert depuis 2020 pour les SwissSkills. En 2010, il a lui-même remporté le concours et a été sacré vice-champion du monde un an plus tard à Londres lors des WorldSkills. Au- jourd’hui, il est responsable Construction et membre de la direction chez Ruch AG à Alt- dorf. Dans cette interview, il raconte comment il a vécu les SwissSkills 2020 et ses fonctions en tant que chef expert.
Cette année, les SwissSkills se sont déroulés dans un cadre très différent. Comment cette si- tuation s’est-elle répercutée sur votre fonction de chef expert?
Ma fonction-clé de chef expert ne diverge pas énormément de celle des années passées. Le fait que les candidats et les experts œuvraient en l’absence du public était, bien entendu, in- habituel. La présence des quelques visiteurs était à peine perceptible par les candidats en raison de la distanciation physique néces- saire.
Comment avez-vous perçu le déroulement et la mise en œuvre des SwissSkills des construc- teurs métalliques à Aarberg ?
Le centre de formation à Aarberg possède d’ex- cellentes infrastructures que nous pouvions uti- liser de manière optimale. Qu’il s’agisse d’équi- pements d’atelier ou de locaux pour les tâches administratives : tout était parfaitement adapté.
Cette année, les candidats devaient réaliser un temple chinois en métal. Quels sont les matériaux et les pièces qui composent ce type de temple?
Un tel temple se compose de différents modules qui englobent le cadre de travail très large des constructeurs métalliques. Un cadre en tubes d’acier constituait la base pour le montage d’une porte en acier fonctionnelle, parée de tôle, avec un ferme-porte intégré, une simple serrure et une gâche électrique. Il fallait ensuite réaliser un vi- trage fixe en aluminium avec remplissage en verre, à monter dans le cadre de base. Il a en outre fallu produire un élément de tissage spé- cial, ajusté, en acier plat. Un toit composé de tôles d’acier assemblées par soudage vint com- pléter la grande complexité de cet ouvrage. Il a permis de solliciter de nombreuses techniques de travail et procédures différentes qui, à la fin, ont été examinées et évaluées de façon équitable afin que ce soit bel et bien le meilleur qui gagne.
Quels sont les points pris en considération par les experts lors de l’évaluation des candidats?
C’est avant tout la pièce usinée finie des candi- dats qui est évaluée. Pendant la compétition, nous prêtons attention à une procédure logique et structurée ainsi qu’à l’habileté manuelle. Même s’il ne s’agit pas d’un critère d’évaluation fixe, cela nous donne une première impression de la capacité de la personne à participer ou non aux WorldSkills. Par ailleurs, la passion du métier, l’enthousiasme pour la compétition et un degré élevé d’habileté manuelle ainsi qu’un environnement privé et professionnel stable, sont également très importants.
Comment les candidats sont-ils évalués?
Nous disposons d’une grille claire pour l’attribu- tion des points. Outre les dimensions prédéfi- nies, nous contrôlons l’exactitude technique comme la planéité, le parallélisme et la perpen- dicularité. Par ailleurs, nous évaluons aussi l’usinage intégral, la fonction des différents composants ainsi que l’impression globale. Il est important ici que les candidats soient éva- lués de la même manière, pour que ce soit ef- fectivement le meilleur qui gagne.
Quels composants ont été les plus complexes à réaliser pour les participants?
Au final, le plus difficile pour les candidats est de se surpasser. Chaque seconde est comptée et les critères de qualité sont très stricts. Les candi- dats sont mentalement mis à rude épreuve afin qu’ils puissent satisfaire au mieux les exigences strictes de qualité dans un laps de temps très court. Il est très difficile de garder les idées claires dans de telles situations.
Lors des examens et des évaluations, où fu- rent constatées les principales différences par rapport à l’ouvrage attendu ?
Pour les meilleurs, ce sont d’infimes détails qui
ont fait la différence. En principe, il est impos-
sible d’atteindre la perfection lors de ces travaux
de construction métallique. Mais une fois n’est
pas coutume, nous avons pu évaluer de nom-
breuses pièces qui s’approchaient au plus près
de l’ouvrage souhaité. Cette année, bon nombre
de candidats ont simplement manqué de temps.
Ceci dit, les modules réalisés présentaient tous
un haut niveau de qualité.
Quelles conclusions / quels enseignements tirez-vous personnellement de ces SwissSkills 2020?
Ces jeunes professionnels ultra-motivés m’ont enthousiasmé. Tous sont sortis de leur zone de confort, ont relevé le défi et en sont venus à bout. Cela m’a prouvé que les jeunes d’au- jourd’hui possèdent un potentiel important d’habileté manuelle et de force mentale, de sorte qu’on puisse continuer, à l’avenir, à conjuguer construction métallique et passion du métier.

Un film intéressant a été produit sur les championnats SwissSkills 2020, qui montre non seulement le travail d'un métallurgiste mais aussi les temps forts de la compétition.

Les championnats SwissSkills 2020 de l'industrie métallurgique ont été très bien représentés dans les médias. Nous vous proposons des liens vers les meilleurs articles en langue allemande :
- Recherché : Le nouveau champion suisse de la construction métallique, le métal
- Urner participe à SwissSkills, Urner Wochenblatt
- Le temple le jugera, Suisse orientale
- Ulisbacher représentera la Suisse au WorldSkills à Shanghai, Toggenburger Tagblatt
- Du Toggenbourg à Shanghai : un portrait du nouveau champion suisse de la construction métallique, WAISCH
- Grâce au titre de champion suisse, la tournée se rend à Shanghai, Toggenburger Tagblatt

Du 1er au 4 septembre 2020, les championnats nationaux professionnels de la construction métallique se sont déroulés au centre de formation d'Aarberg. Pendant deux jours de compétition, 15 jeunes métallurgistes de Suisse alémanique, de Suisse romande et du Tessin ont démontré leur savoir-faire. Lars Rotach, d'Ulisbach (Büsser Metallbau AG, Mosnang), s'est imposé face à ses concurrents et a remporté la médaille d'or. Mattia Porta de Malesco (Officine Ghidoni SA, Riazzino) est arrivé deuxième et Romain Giuriani d'Avusy (CFPC Genève, Petit-Lancy) a remporté le bronze. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Au cours de deux journées de compétition exigeantes, les jeunes métallurgistes ont montré leurs compétences. Non seulement leurs connaissances pratiques, mais aussi leur force mentale ont joué un rôle important. Le premier jour du concours, les 15 participants ont reçu un plan ainsi que le matériel requis et à la fin du deuxième jour, ils devaient avoir terminé une pièce complexe. Cette année, la tâche était basée sur un temple chinois. En effet, le gagnant de SwissSkills sera autorisé à représenter la Suisse au WorldSkills de Shanghai l'année prochaine. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Le travail fini a ensuite été évalué par une équipe de six experts à l'aide de critères prédéfinis et mesurables. La qualité des soudures, le traitement des différents métaux, les différentes techniques de travail, l'esthétique et la fonctionnalité du travail fini ont également été évalués. Mais les métallurgistes eux-mêmes ont également été testés en ce qui concerne la gestion du temps et leur gestion du stress en mode compétition. Vendredi soir, les heureux gagnants ont été honorés au centre de formation d'Aarberg, avec la remise des médailles par la conseillère nationale de Thurgovie et entrepreneur en métallurgie Diana Gutjahr. Les trois premiers ont été récompensés par des bons d'études qui leur permettent de financer leurs futures études. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Nous félicitons les gagnants mais aussi tous les participants pour cette réalisation extraordinaire!

Le deuxième jour des championnats SwissSkills, les candidats ont dû passer à la vitesse supérieure. Après midi, le temple chinois a lentement pris forme, mais il y avait encore beaucoup à faire. Les jeunes métallurgistes ont pu constater que la pression du temps était forte. Certains d'entre eux ont même louché un instant sur la compétition. Mais cela n'a pas arrêté la concentration. Chacun des jeunes hommes s'est concentré sur sa propre pièce.
Certains candidats ont été encouragés aujourd'hui par des membres de leur famille ou par le professeur - à distance, bien sûr. Cela leur a donné un élan supplémentaire de motivation. La délégation de SwissSkills s'est également arrêtée sur le site cet après-midi.
Le concours se terminera à 18 heures et les travaux finaux seront ensuite évalués par l'équipe d'experts. Demain vendredi à 17 heures, la cérémonie de remise des prix aura lieu au Bildungszentrum Aarberg.
La cérémonie de remise des prix sera diffusée en direct sur YouTube et pourra être suivie sous les rubriques suivantes Lien peut être consulté.

Les championnats SwissSkills 2020 en construction métallique ont débuté ce matin à 8 heures. Les 16 candidats sont arrivés au centre de formation d'Aarberg et ont d'abord étudié le plan de la pièce. Cette année, les jeunes métallurgistes construisent un temple chinois. Ceci afin de les mettre dans l'ambiance du WorldSkills 2021 à Shanghai, auquel participera le gagnant du SwissSkills. A 10 heures, la véritable action a commencé : l'expert en chef Thomas Zurfluh a donné le signal de départ. Très concentrés, les candidats se sont immédiatement mis au travail. La journée entière a été consacrée au sciage, au forage et à la soudure. Thomas Zurfluh est enthousiaste quant à la motivation des métallurgistes : "C'est toujours un plaisir de voir les jeunes talents à l'œuvre.
Bien que les candidats soient surveillés de près par les experts et qu'ils aient déjà dû soumettre les premières parties de la pièce pour évaluation, il semble y avoir peu de nervosité dans l'air. Pendant les pauses, ils discutent entre eux et échangent des informations sur les étapes de travail déjà réalisées. Demain après-midi, lorsque les travaux seront sur le point de s'achever, ils seront certainement plus agités.

Thomas Zurfluh travaille comme expert pour SwissSkills depuis 2012. En 2010, il l'a remporté lui-même et, un an plus tard, il a été finaliste de WorldSkills à Londres. Dans l'interview, il parle de ses expériences lors des championnats professionnels et de ce qu'implique le travail d'expert.
metal et toi: SwissSkills se déroulera dans un cadre différent cette année. Qu'est-ce que cela signifie pour votre travail d'expert ?
Thomas Zurfluh : Il n'y a pas de changements majeurs pour ma tâche d'expert. Cependant, le sentiment sera certainement différent, car SwissSkills se déroule cette année à petite échelle.
m+d : Y a-t-il des défis organisationnels que vous devez maîtriser à Aarberg ?
TZ : Le centre éducatif d'Aarberg dispose d'une très bonne infrastructure, que nous pouvons utiliser. Cependant, comme de nombreux cours ont dû être reportés, le BZA fonctionne à plein régime. Elle a besoin d'une coordination détaillée avec le personnel local pour que tout se passe bien. Cela inclut également une planification adéquate des mesures de protection COVID-19, qui sont intégrées dans le processus de A à Z.
m+d : Vous avez vous-même déjà participé à des championnats professionnels nationaux et internationaux. Qu'est-ce qui vous a particulièrement impressionné dans chaque cas?
TZ : En tant que participant, l'ampleur des compétitions était impressionnante pour moi. Les émotions ont été très fortes, surtout lors des cérémonies d'ouverture et de clôture. J'ai aussi particulièrement apprécié la cohésion de l'équipe suisse. Nous sommes allés à WorldSkills ensemble, en tant qu'unité. En 2017, j'ai été autorisé à être présent en tant que responsable d'atelier à Abu Dhabi, ce qui était également très intéressant et la pression est bien sûr beaucoup moins forte que lorsque vous êtes vous-même un participant. J'ai l'impression que WorldSkills est comme une grande famille.
m+d : Qu'avez-vous tiré des concours ?
TZ : Des concours, je me souviens encore surtout des émotions. Le temps de préparation pour la Coupe du monde a certainement été plus formateur, surtout l'entraînement mental. Il m'a été très utile et je l'utilise encore beaucoup dans ma vie quotidienne et dans ma vie professionnelle. La cohésion dans l'équipe suisse était également très bonne. Nous avons toujours un week-end d'équipe chaque année où nous nous retrouvons et passons du temps ensemble.
m+d : Que recherchez-vous lorsque vous évaluez les candidats?
TC : En principe, le travail fini des candidats n'est évalué qu'à la fin. Pendant le concours, nous recherchons une approche logique et structurée ainsi que des compétences manuelles. Cependant, comme il ne s'agit pas d'une partie fixe de l'évaluation, elle nous donne avant tout une impression de l'aptitude ou non d'une personne à participer à WorldSkills. La passion pour le métier, l'enthousiasme pour la compétition, un haut degré de dextérité manuelle, mais aussi un environnement privé et professionnel stable sont très importants.
m+d : Comment les candidats sont-ils évalués ?
TZ : Nous disposons d'une grille d'évaluation en fonction de laquelle les points sont attribués. Outre des masses clairement définies, on vérifie l'exactitude technique, c'est-à-dire la planéité, le parallélisme et l'équerrage. En outre, l'ensemble du traitement, la fonction des différents composants et l'impression générale sont également vérifiés. Il est important que tous les candidats soient évalués de la même manière, afin que le meilleur gagne vraiment.
m+d : Qu'est-ce que vous préférez dans votre travail d'expert?
TZ : Etre là quand les meilleurs de Suisse se font concurrence. Chaque année, il est intéressant d'observer comment les différents candidats s'affrontent dans une compétition équitable.
m+t : Quels conseils souhaitez-vous donner aux participants ?
TZ : Toujours à plein régime!
m+d : Qu'attendez-vous le plus ?
TZ : J'attends avec impatience le concours lui-même. Il est intéressant de voir comment les candidats se déplacent, comment ils procèdent et comment ils travaillent. Mais j'attends également avec impatience l'évaluation après le travail. Et, bien sûr, au résultat final.
Sur ce site et sur nos réseaux sociaux, Facebook et Instagramvous recevrez régulièrement des informations sur les championnats SwissSkills. Le concours lui-même est partagé en direct dans les histoires et les contributions des deux réseaux sociaux.

Lors de la présélection à Buchs SG le 15 août 2020, les derniers candidats pour les championnats SwissSkills de septembre ont été annoncés.
Joel Kugler de Rebstein (SG) va participer aux SwissSkills Championships 2020. Il travaille chez Paul Zellwerger AG à Diepoldsau.
Pourquoi ai-je choisi le métier de constructeur métallique? |
Lors d’une journée de portes ouvertes, je me suis rendu dans une entreprise de construction métallique et j’ai été très impressionné. Après différents stages de préapprentissage, j’en suis arrivé à la conclusion que le métier qui m’intéressait le plus était celui de constructeur métallique. |
Qu’est-ce qui me passionne dans ce métier? |
Le travail du métal dans son ensemble me passionne. J’aime avant tout les différents procédés de soudage. |
Ma motivation à participer aux SwissSkills? |
Tout le monde n’a pas cette chance, mais je tiens à prendre la mienne et à donner le meilleur. |
Mes loisirs |
Les courses de moto et le fistball. |
Mon mot d’ordre |
Les yeux fermés et à travers. |

Lors de la présélection à Buchs SG le 15 août 2020, les derniers candidats pour les championnats SwissSkills de septembre ont été annoncés.
Wendel Preisig de Schwellbrunn (AR) va participer aux SwissSkills Championships 2020. Il travaille chez Schoch Metallbau AG à Herisau.
Pourquoi ai-je choisi le métier de constructeur métallique? |
Je voulais être soit menuisier, soit métallurgiste. Comme j'ai toujours aimé le travail des métaux, j'ai choisi ce métier. |
Qu’est-ce qui me passionne dans ce métier? |
Je préfère les différentes méthodes de soudage. |
Ma motivation à participer aux SwissSkills? |
En 2014, j'ai été autorisé à suivre le programme SwissSkills à Berne avec ma classe supérieure, ce qui m'a beaucoup impressionné. Depuis lors, l'un de mes objectifs est de pouvoir participer moi-même à SwissSkills. Le temps est venu et je veux bien sûr gagner. |
Mes loisirs |
Gymnastique, badminton, floorball. En outre, j'ai un atelier avec des amis, où nous réparons des moteurs de voitures, de motos, etc. |
Mon mot d’ordre |
Droit vers l’objectif! |

Comme beaucoup de grands événements, le SwissSkills national de Berne, qui aurait dû avoir lieu en automne 2020, a dû être reporté. Néanmoins, de jeunes talents sont nécessaires pour représenter la Suisse lors des prochaines compétitions internationales. Les championnats professionnels seront donc organisés de manière décentralisée sous le nom de "SwissSkills Championships". Pour la construction métallique, le format de remplacement aura lieu du 1er au 4 septembre 2020 au centre de formation d'Aarberg. Les préparatifs du concours battent actuellement leur plein. Roger Müller, chef de projet des championnats, parle des défis du nouveau format et des attentes du concours.
métal+toi : Les SwissSkills se déroulent différemment de ce qui était prévu à l'origine. Quels sont les défis organisationnels auxquels vous devez faire face?
Roger Müller: Le virus corona est omniprésent et rend la planification difficile pour nous. La situation peut changer à tout moment et il se peut que nous devions tout changer dans un délai très court. Cependant, la tenue de l'événement à Aarberg est idéale car toute l'infrastructure est déjà en place.
m+t: L'organisation SwissSkills soutient également les concours décentralisés. Comment évaluez-vous cette aide?
RM: Très bien jusqu'à présent. À bien des égards, nous bénéficions du même soutien que celui dont nous aurions bénéficié à Berne. Par exemple, l'organisation lance une vaste campagne de médias sociaux et fournit du matériel publicitaire et l'outil d'évaluation CIS.
m+t: Qu'est-ce qui est différent de SwissSkills à Berne?
RM: Les conditions de concurrence sont identiques. C'est très important pour nous. Mais le public manquera et cela changera la compétition pour les participants.
m+t : Comment faire en sorte que la profession de métallurgiste puisse être mieux connue des jeunes intéressés malgré le manque d'audience?
RM: Nous allons assurer un reportage en direct sur place les deux jours du concours. L'information sera diffusée via la plateforme pour jeunes talents metall+du, qui est également représentée sur Facebook et Instagram. En outre, le format numérique de remplacement SwissSkills Connect sera lancé après les concours, une plate-forme numérique sur laquelle les métallurgistes seront également présentés.
m+t: Comment les participants de cette année sont-ils sélectionnés?
RM: Un premier critère est la note de QV pratique. Ceux qui ont obtenu un 5.0 ou plus sont invités à la présélection régionale. Il y en a quatre : un au Tessin, un en Suisse romande et deux en Suisse alémanique. La présélection dure une journée et consiste en un petit travail pratique et un entretien individuel avec chaque candidat. Ceux qui sont les plus convaincants à la fin pourront participer à SwissSkills en septembre. Au total, 16 jeunes métallurgistes des trois régions du pays y participeront.
m+t: Combien d'experts seront présents lors des championnats SwissSkills?
RM: Six experts seront présents sur place. Nous sommes également heureux d'avoir deux nouveaux experts avec nous cette année. L'un d'eux est Rémy Mornod, qui a lui-même remporté le SwissSkills il y a deux ans et a participé au WorldSkills à Kazan en été 2019. Les trois langues, l'allemand, le français et l'italien, sont également représentées parmi les experts.
m+t: Qu'est-ce que vous attendez le plus ?
RM: Aux participants motivés et, espérons-le, aux résultats positifs!
m+t : Quels conseils souhaitez-vous donner aux participants ?
RM: Vous devez aborder la tâche de manière détendue mais concentrée et ne pas vous laisser distraire. Alors, il en sortira bien.
Sur ce site et sur nos réseaux sociaux, Facebook et Instagramvous recevrez régulièrement des informations sur les championnats SwissSkills. Le concours lui-même est partagé en direct dans les histoires et les contributions des deux réseaux sociaux.

Les championnats professionnels suisses centraux SwissSkills 2020, prévus comme un événement majeur à Berne du 9 au 13 septembre 2020, seront reportés à l'automne 2022 en raison de la pandémie corona. Un format de substitution vise à garantir que des championnats professionnels suisses peuvent également être organisés en 2020 et que la formation professionnelle bénéficie d'une vitrine médiatique.
Alle Informationen zu diesem Entscheid finden sich ici.

Quelque 900 jeunes talents professionnels participeront à SwissSkills 2020, qui se tiendra à Berne du 9 au 13 septembre 2020. Les jeunes se disputeront le titre de champion suisse dans 75 métiers différents.
Les métallurgistes et les concepteurs de constructions métalliques participeront également à ce concours et démontreront leurs compétences.
Une fois de plus, quelque 60 000 étudiants de toute la Suisse devraient assister à SwissSkills 2020 et suivre les compétitions avec beaucoup d'enthousiasme.
Toutes les informations sur SwissSkills se trouvent sur le site ici.

Dass die Lehre als Metallbauer enorm vielseitig ist, zeigt dieser Beitrag von regioTVplus. Martin Thurnheer, Berufsfachschullehrer an der BBZ BL Muttenz, und Luc Musy, Geschäftsführer der Fünfschilling AG, geben Einblick in den interessanten Beruf und unterstreichen die Bedeutung von Schnupperlehren

Die neu lancierte Plattform SwissSkills Connect gewährt Jugendlichen einen einzigartigen Einblick in den Arbeitsalltag verschiedener Berufe. Für die Metallbauer mit dabei ist der 19-jährige Samuel Camenzind, der an den diesjährigen SwissSkills Championships teilgenommen hat.
Auf seinem Profil erzählt Samuel unter anderem, warum er sich für seinen Beruf entschieden hat, was das spannendste daran ist und wem er den Beruf Metallbauer empfehlen würde.
Zudem gibt es ein Videointerview mit Samuel, in dem er die brennendsten Fragen zum Beruf beantwortet.
Hier geht es zu seinem Profil.

Les championnats professionnels suisses centraux SwissSkills 2020, prévus comme un événement majeur à Berne du 9 au 13 septembre 2020, seront reportés à l'automne 2022 en raison de la pandémie corona. Un format de substitution vise à garantir que des championnats professionnels suisses peuvent également être organisés en 2020 et que la formation professionnelle bénéficie d'une vitrine médiatique.
Alle Informationen zu diesem Entscheid finden sich ici.

Botschafter von Metaltec Suisse, die Schulklassen im Werkunterricht besuchen, sollen Jugendliche für eine Lehre in der Metallbaubranche begeistern. Ziel des Pilotprojekts ist es, jungen Menschen das Arbeiten mit Metall näher zu bringen und aufzuzeigen, welche spannenden Berufswege es im Metallbau gibt. Ein erster Durchgang fand bereits statt.
Hier geht es zum kompletten Artikel inklusive Interview mit dem teilnehmenden Werklehrer.

Eine Lehre in der Metallbaubranche bietet zahlreiche Weiterbildungsmöglichkeiten.
So kann man sich zum Beispiel zum/zur Metallbau-, Werkstatt- und Montageleiter/In BP, Metallbaukonstrukteur/In BP, Metallbaumeister/In HFP weiterbilden.
AM Suisse bietet zu diesen drei Weiterbildungen eine am 9. April 2020 eine Infoveranstaltung an. Der Flyer kann ici heruntergeladen werden.

Un film intéressant a été produit sur les championnats SwissSkills 2020, qui montre non seulement le travail d'un métallurgiste mais aussi les temps forts de la compétition.

Die Vettiger Metallbau AG war an der diesjährigen Berufswahltischmesse 2020 in Aadorf mit einem Stand vertreten.
Das Interesse am Stand war gross: „Es war ein sehr gelungener Anlass und wir konnten viele Jugendliche über unsere Berufe informieren“, sagt Cornelia Vettiger. Mit einigen Jugendlichen konnte direkt eine Schnupperlehre vereinbart werden.

Pünktlich zum Jahres-Start haben wir den metall+du Shop aufgefüllt. Neu im Angebot sind sechs tolle Taschen: Von der Laptop-Tasche, über den Seesack, bis hin zum Turnbeutel. Die neuen Produkte sind ab sofort im Shop erhältlich. Alle Taschen sind übrigens mit dem eigenen Firmenlogo bedruckbar.

À Zwingen, dans le canton de Bâle-Campagne, des apprentis de différents métiers ont travaillé ensemble pendant trois mois pour construire un pont en acier. Le projet, lancé par Fabio Formenton, directeur général de Spano Metallbau AG, a été activement soutenu par Urs Giger, propriétaire de Giger+Dill Metallbau AG, et Christof Bühler, propriétaire de Metallbau Bühler AG. Dans l'interview, les trois évoquent ce projet intéressant et expliquent pourquoi la formation professionnelle est si importante.
métal+toi : Comment est née l'idée de ce projet?
Fabio Formenton: Ce pont est fréquemment utilisé par la population du village, car il relie le village à la zone de loisirs située à proximité et fait également partie de la piste finlandaise. Le vieux pont, construit en bois, était devenu si délabré qu'il a dû être fermé pour raisons de sécurité. C'est donc au cours d'une promenade dominicale qu’est née l’idée d’un futur pont en acier dont le projet pourrait à la fois servir de publicité pour la formation professionnelle en général et pour la construction métallique en particulier.
Quels métiers ont été impliqués dans le projet?
Fabio Formenton: Des apprentis dessinateur-constructeur sur métal, constructeur métallique, charpentier, constructeur de routes et spécialiste de l'entretien des terrains ont été impliqués. Les quatre constructeurs métalliques participants étaient des apprentis de 2ème à 4ème années.
Quelles activités les constructeurs métalliques et le dessinateur-constructeur sur métal ont-ils exercées?
Christof Bühler: L'apprenti dessinateur-constructeur sur métal était responsable de l'élaboration des plans d'exécution. Les plans de l'atelier ont ensuite été discutés avec les constructeurs métalliques concernés, qui se sont également chargés de la production et du montage. Les différents composants ont été fabriqués dans les trois entreprises d'apprentissage.
A quels défis avez-vous été confrontés dans le cadre de ce projet?
Fabio Formenton: Comme la moitié du pont se trouve dans la forêt, il n'a donc pas pu être livré en un seul morceau comme prévu initialement. C'est là que le constructeur de route est intervenu : il a apporté les différentes pièces sur le site avec une pelleteuse et un tracteur, puis nous avons assemblé le pont sur place.
Les apprentis au travail
Les apprentis se sont-ils bien entendus?
Fabio Formenton: Il y avait une atmosphère détendue et une compétition ludique entre les métiers. Chacun a montré ce dont il était capable.
Quelle a été la réaction des apprentis à la fin de la construction du pont?
Christof Bühler: Ils étaient très heureux et fiers. Les apprentis ont pu utiliser et élargir leurs compétences dans le cadre du projet. Un projet réussi!
Fabio Formenton: Nous avons également pu constater que les apprentis maîtrisaient déjà très bien leur tâche et nous y voyons un effet positif de notre apprentissage. Les constructeurs métalliques sont impliqués dès le départ dans des projets variés et peuvent ainsi s’investir.
Pourquoi la formation professionnelle duale est-elle importante pour la Suisse?
Urs Giger: La formation professionnelle duale est un modèle qui a fait ses preuves et qui s'est développé au fil des années. La plupart d’entre eux peuvent réussir un apprentissage, ce qui permet de disposer de travailleurs qualifiés tout en maintenant les coûts sociaux à un faible niveau.
Quelle conclusion en tirez-vous?
Urs Giger: Nous avons pu réaliser plusieurs aspects positifs avec le projet : travail interprofessionnel, coopération entre les entreprises et publicité pour les métiers artisanaux. Les apprentis, qui se sont investis corps et âme dans leur travail, peuvent être fiers du projet achevé. C'était la meilleure publicité pour la formation professionnelle!
Fabio Formenton: Je partage cet avis. Les apprentis étaient motivés et nous avons reçu beaucoup de commentaires positifs. Je relancerais un tel projet si l'occasion se présentait.
Pont achevé
Les initiateurs du projet, de gauche à droite Christof Bühler, Urs Giger, Fabio Formenton